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Aliments pour chevaux Très forte hausse des prix des matières premières

« Le marché mondial des céréales et de leurs dérivés est à un tournant crucial », souligne le Club de nutrition équine français (Cnef) dans un communiqué.

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« L’accroissement considérable de la demande mondiale pour l’alimentation humaine et animale se double d’un besoin non encore totalement mesuré, pour la production d’éthanol, co-carburant de nos véhicules automobiles. Ce deuxième marché n’en est qu’à ses prémices et les prévisions à 5 ou 10 ans ne nous parlent que d’une explosion de la demande. »

Le  Club de Nutrition Equine Français (Cnef) est la commission cheval des deux syndicats alimentation animale : Snia et Coop de France Nutrition animale. Elle a été créée en 1994 avec l’élaboration et la mise en place du code Cnef des bonnes pratiques pour la fabrication des aliments. Elle a pour objectif de promouvoir la nutrition équine. Ses membres sont les 11 principaux fabricants français spécialisés : Derby – Destrier – Dynavena – Lambey – DP nutrition – Royal Horse – Sanders – Equigold – Spillers – Troffy – UAR. Ils représentent 80 % du marché national
 Dans le même temps les surfaces agricoles mondiales actuellement cultivées en oléagineux (soja essentiellement) sont à la baisse afin d’être ensemencées, en maïs ou en canne à sucre, matières premières de l’énergie d’origine végétale à venir, note le Club de nutrition équine français qui observe que « Ceci se traduit par de très fortes augmentations des prix des principales matières premières utilisées dans l’alimentation des chevaux ». Les hausses de 25% sur le maïs, de 40 à 50 % sur les céréales (avoine, orge…) et leurs dérivés, entre juillet 2006 et mai 2007. Un phénomène qui se retrouve sur le soja, les huiles végétales, la luzerne, etc. Et ces tendances haussières sont encore amplifiées par de mauvaises conditions climatiques dans quelques « greniers à céréales » mondiaux tels que l’Ukraine ou l’Australie.

Réexaminer les habitudes alimentaires des chevaux

 « En conséquence, c’est l’ensemble des prix des matières premières entrant traditionnellement dans l’alimentation du cheval qui augmente de façon importante et durable », observe le Cnef qui souligne l’intérêt de réexaminer les habitudes alimentaires des chevaux « en prenant en compte le rôle essentiel et l’intérêt de l’aliment composé ». Selon le Cnef, l’aliment élaboré par un fabricant professionnel permet de limiter au mieux l’impact de ces fortes hausses, « tout en garantissant l’équilibre nutritionnel, la qualité et la sécurité alimentaire nécessaires à la pratique des différentes activités équestres ». Les fabricants d’aliments pour chevaux, réunis au sein du Cnef, sont mobilisés pour relever ce nouveau défi économique conclut le communiqué.

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